Chemin de vie des laïcs assomptionnistes

Ce texte, approuvé par le P. Benoît Grière, Provincial de la Province de France, est applicable dans la Province depuis le 21 novembre 2009, date d’ouverture de l’année jubilaire marquant le 200ème anniversaire de la naissance du P. Emmanuel d’Alzon. Cette version contient des modifications exprimées pendant le Chapitre provincial de novembre 2010. Celui-ci a validé son articulation et l’a transmis comme contribution de la Province de France au Chapitre général de mai 2011.

 

Préambule

Ce chemin de vie des laïcs assomptionnistes est un itinéraire proposé à ceux qui veulent vivre, comme laïcs, leur grâce baptismale dans le charisme de l’Assomption et la spiritualité du P. Emmanuel d’Alzon, fondateur de la congrégation.

Plutôt qu’une règle religieuse, c’est une invitation spirituelle adressée à tous ceux qui souhaitent la recevoir.

Écrit en 2009, ce texte n’est pas figé mais se veut évolutif, pour répondre aux besoins des laïcs assomptionnistes au fil du temps.

L’origine de cette démarche est ancienne. Des événements marquants de l’histoire du long compagnonnage entre laïcs et religieux dans les différentes congrégations de l’Assomption ont permis de formaliser petit à petit ce chemin de vie.

L’appel des Chapitres

En 1993, le Chapitre général des Augustins de l’Assomption rappelait que le Père d’Alzon rêvait en son temps « d’une Assomption faite de laïcs et de religieux pour porter dans le monde de son temps la passion du règne de Dieu » (Chapitre général de 1993, Message aux laïcs, p. 79).

Aujourd’hui, les Assomptionnistes ont voulu faire un pas de plus pour donner vie à ce désir.

En 1999, le Chapitre général, réexprimant le charisme de l’Assomption, a proposé une charte pour les laïcs. En 2000, à Lourdes, quatre laïcs se sont engagés sur cette charte.

En novembre 2004, cette démarche d’alliance était parfaitement exprimée par le Chapitre provincial de France qui estimait que laïcs et religieux pouvaient « passer du contrat à l’alliance ».

Puis, en 2005, le Chapitre général s’engageait plus nettement dans ce sens en utilisant des termes forts pour traduire « l’alliance laïcs-religieux ». Il dénommait ainsi toute la recherche issue d’une étroite collaboration entre laïcs et religieux.  Plus encore, ce Chapitre émettait des recommandations pour répondre à l’appel des laïcs qui désiraient s’engager plus loin. Il souhaitait que soit mis en place :

  • des éléments d’une charte sur laquelle religieux et laïcs pourraient s’engager ensemble ;
  • dans chaque province, une commission laïcs-religieux ;
  • une commission internationale laïcs-religieux ;
  • la poursuite de l’association des laïcs aux œuvres de l’Assomption.

Dans le prolongement de cette réflexion, la Province de France a voulu renforcer le travail commencé avec la Commission laïcs-religieux, instaurée en 1999.

Les dernières étapes

En octobre 2007, la Commission laïcs-religieux de la Province de France participait au rassemblement organisé par la Conférence des supérieurs majeurs de France (CSMF) et la Conférence des supérieures majeures (CSM) sur le thème « Les familles spirituelles : un nouveau visage d’Église ? Vous serez mes témoins ».

Forte des recommandations du Chapitre général, la Province de France a proposé aux laïcs des formations au charisme du Père fondateur et de son inspirateur saint Augustin.

Aujourd’hui, différents liens unissent des laïcs à la famille de l’Assomption : certains sont des « amis de l’Assomption » qui sont intéressés par l’Esprit de l’Assomption ou offrent de manière informelle leur temps pour certains projets ; d’autres sont des « laïcs missionnés » qui s’investissent dans une mission qui leur a été confiée par le Provincial en direct ou par délégation ; d’autres enfin sont des « laïcs assomptionnistes », qui vivent de la spiritualité et partagent la mission des Augustins de l’Assomption. A eux s’adresse ce Chemin de vie et particulièrement à ceux qui veulent s’engager dans l’alliance. Ainsi, petit à petit, l’ancrage dans l’alliance se poursuit.

En avril 2008, le Père Provincial, Benoît Grière, exprime ce qui se vit de l’alliance en ces termes: « Je choisirai le mot compagnonnage. II signifie pour moi : avancer sur un même chemin en se soutenant mutuellement, tout en gardant sa vocation spécifique. Car il s’agit bien pour chacun de progresser avec ses richesses et ses compétences respectives. Et ainsi, travailler de concert pour le Règne de Dieu » (L’Assomption et ses œuvres, n° 713, avril 2008, p. 4).

Introduction

L’alliance, cette marche commune entre laïcs et religieux, n’est pas un contrat. Dans une alliance, il y a de l’excès et cet excès est de l’ordre de l’amour.

L’alliance est un lien établi au risque de l’histoire. Elle est l’engagement de Dieu à l’égard de son peuple.

L’alliance suppose un amour que seul le Christ peut nous donner : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jean 13,34).

L’alliance nous met en relation les uns avec les autres. Elle exige un véritable partenariat et une confiance réciproque. Elle exclut toute domination, tout paternalisme. Elle accepte de recevoir et de se former au contact de l’autre (cf. P. Vincent Leclercq, Passer du contrat à l’alliance, Valpré, 20 novembre 2004).

Laïcs assomptionnistes, à la suite du Christ, nous choisissons de mettre nos pas dans ceux du P. Emmanuel d’Alzon, notre guide sur le chemin de l’Évangile.

Un fondateur, c’est un premier de cordée. Il partage avec d’autres son expérience spirituelle et leur balise le chemin qu’il a lui-même suivi.

« Le charisme du fondateur ne peut être possédé mais plutôt partagé, co-porté, garanti, pérennisé, adapté aux besoins actuels, transmis, approfondi, vécu » (Actes du rassemblement religieux-laïcs, Les familles spirituelles : un nouveau visage d’Église ? Vous serez mes témoins, CSM/CSMF, p. 82).

Ce charisme se définit par « une certaine manière d’être au monde et une pédagogie spirituelle, le point commun sur lequel religieux et laïcs se rejoignent, une source évangélique, le chemin évangélique d’un fondateur, un visage particulier du Christ à contempler et incarner » (Actes du rassemblement religieux-laïcs, Les familles spirituelles : un nouveau visage d’Église ? Vous serez mes témoins, CSM/CSMF, p. 82).

Certes, son propre chemin, le Père d’Alzon ne l’a jamais vraiment raconté. Pourtant, sa démarche, rapportée ici ou là peut se résumer en six grandes attitudes (cf. À la suite du Christ avec Emmanuel d’Alzon, collection « Vienne ton Règne », octobre 2007) :

  • laisse le Christ se former en toi,
  • revêts-toi de Jésus Christ,
  • creuse ses mystères,
  • scrute ses faits et gestes,
  • connais-le pour l’aimer,
  • donne-toi tout entier.

Ces étapes ont été proposées largement à tous les laïcs qui ont voulu prendre le chemin de la découverte de la spiritualité assomptionniste. Un chemin de vie qui reste à emprunter pour que « vienne son Règne ».

Laïcs assomptionnistes

D’où venons-nous ?

 D’horizons variés, de milieux divers, nous, laïcs assomptionnistes, sommes des chrétiens qui veulent vivre au cœur de l’Église notre engagement baptismal et cheminer vers la sainteté. Nous aimons le monde où nous vivons, nous le regardons avec confiance, nous efforçant de le considérer comme Dieu le considère, lui qui « a tant aimé le monde qu’il lui a donné son fils unique » (Jn 3,16).

Que voulons-nous ?

Nous voulons cheminer avec les religieux pour construire une véritable alliance en développant l’accueil et le soutien des uns et des autres, dans le respect de nos différences en vivant les quatre dimensions du charisme de l’Assomption :

  • la vie fraternelle ;
  • la prière ;
  • la formation et la réflexion commune ;
  • la mission au service du Règne.

Nous voulons incarner ce charisme dans nos différents lieux de vie : famille, travail, paroisse, société civile.

Nous voulons faire partie de la grande famille de l’Assomption constituée des Religieuses de l’Assomption, des Augustins de l’Assomption, des Oblates de l’Assomption, des Petites Sœurs de l’Assomption et, des Orantes de l’Assomption.

Avec les laïcs proches de ces congrégations, nous voulons des liens de proximité, en France et dans le monde.

Avec les religieux, répondant à un appel, nous voulons partager l’idéal du Père d’Alzon, dans la spécificité de notre vocation de laïcs : être acteurs « là où Dieu est menacé dans l’homme et l’homme menacé comme image de Dieu » (Règle de vie de la Congrégation des Augustins de l’Assomption, § 4).

Enracinés dans un même baptême, laïcs et religieux vivent deux vocations uniques et complémentaires. Convaincus que le charisme de l’Assomption est un don de Dieu fait à l’Église, porté aussi bien par les religieux que les laïcs, nous cherchons Dieu à travers les visages du Christ pour témoigner du Royaume (cfExhortation apostolique Vita consecrata, n° 54 à 56).

Notre chemin d’Alliance

Notre façon de vivre le chemin d’alliance avec les Augustins de l’Assomption connaît différentes formes selon les étapes déjà parcourues et la démarche  poursuivie par chacun, à son rythme ou selon la grâce reçue, engagés ou non. Ce chemin des laïcs, soutenu par les religieux assomptionnistes veut se déployer dans les quatre dimensions du charisme de l’Assomption.

Les laïcs assomptionnistes peuvent constituer, quand le contexte s’y prête, avec d’autres laïcs, des assemblées pour entretenir l’esprit de l’Assomption. Ces groupes se retrouvent localement ou régionalement, si possible avec la participation de religieux assomptionnistes. Ils veillent au lien avec les communautés locales.

Une vie fraternelle

Comme laïcs assomptionnistes, avec nos frères Augustins de l’Assomption, nous sommes appelés à vivre une vie de fraternité accueillante, ouverte à la diversité, capable de promouvoir et d’augmenter la puissance des dons de chacun, et favorisant l’écoute.

Nous vivons un style de relations simples, conviviales, vraies, qui amène à resserrer nos liens, selon l’esprit de famille traditionnel à l’Assomption en utilisant tous les moyens de communication adaptés à notre temps : rencontres, mais aussi Internet, bulletins d’informations, relais de prières, etc.

Nous vivons cette relation au sein de la famille où nous sommes nés, dans nos états de vie, dans la famille que nous avons fondée, dans notre travail, dans chacun de nos lieux de vie. Nous avons le souci de nous enrichir des grâces que ces communautés naturelles nous proposent et de leur faire profiter des découvertes qui seront les nôtres comme laïcs assomptionnistes.

Nous veillons à ce que nos engagements au sein de l’Assomption soient compris et appréciés par notre conjoint et notre famille si ceux-ci ne peuvent ou ne veulent pas suivre notre chemin.

Cellule d’Église, chacun de nos groupes s’efforce de vivre « d’un seul cœur » (Ac 4,32. Cité dans la Règle de Saint Augustin, I,2), un partage de foi, de vie de prière à la lumière de la Parole, selon un rythme décidé en commun qui permette de véritables échanges.

Par notre apprentissage à mieux vivre l’amitié, la prière, la solidarité, à l’intérieur du groupe, dans l’Église et autour de nous, nous voulons témoigner d’une Église proche de l’homme. Notre amour de Dieu et des hommes s’éprouve et se révèle dans la vérité de nos relations.

Nos groupes veulent partager les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de notre temps, surtout les pauvres et de tous « ceux qui ont faim et soif de justice » (Mt 5,6).

Une vie spirituelle

Laïcs assomptionnistes, nous nous reconnaissons comme des « boiteux », pour reprendre l’expression de Saint Augustin : « Il vaut mieux marcher en boitant dans la voie, que de marcher d’un pas ferme en dehors de la voie » (Sermon CXLI, 4).

Comme le Père d’Alzon, homme de foi, nous reconnaissons la nécessité de la prière. Elle nous ouvre à l’action de la Grâce de Dieu. Elle est source toujours renouvelée de notre action quotidienne sous l’impulsion de l’Esprit Saint  qui nous donne la force d’étendre le Royaume en nous et autour de nous.

Notre vie de prière, inspirée par celle de l’Église, se nourrit quotidiennement de la Parole de Dieu. Nous privilégions, quand nous le pouvons, l’eucharistie.

Nous reconnaissons l’action de Dieu dans nos vies et nous portons un regard positif sur le monde, sur notre lieu de vie, sur notre famille naturelle et sur nous-mêmes.

Avec le Christ, la Vierge Marie tient une place privilégiée dans notre prière, comme Mère du Seigneur.

Répondant à la promesse du Christ : « lorsque deux ou trois personnes s’assemblent en mon nom, je suis au milieu d’elles » (Mt 18,20), chacun de nos groupes sait trouver le rythme de prière, d’approfondissement de la spiritualité de l’Assomption et de partage de la Parole qui lui est bénéfique, tout en participant autant que faire se peut, à la retraite annuelle pour les laïcs et les religieux. Il a le souci que chacun de ses membres puisse, selon l’étape de son cheminement, trouver la nourriture dont il a besoin pour marcher sur ce chemin de vie.

Une vie de recherche et de formation

En nous attachant à mieux connaître la spiritualité de l’Assomption, nous, laïcs assomptionnistes, cherchons à enraciner notre histoire spirituelle dans le charisme de la congrégation des Augustins de l’Assomption, en faisant référence à son fondateur, le Père d’Alzon et son inspirateur saint Augustin.

Par cette démarche de formation, nous voulons que ce chemin de vie dans lequel nous sommes engagés soit un chemin de croissance :

  • dans la foi et la connaissance de la Parole de Dieu ;
  • dans la connaissance, l’intelligence et la mise en pratique des valeurs du charisme de l’Assomption comme l’esprit de famille, la fraternité, la charité, l’audace ;
  • dans la dimension fraternelle ;
  • dans la compréhension du monde en vue de notre participation à l’avènement du Règne de Dieu.

Nous cherchons à nous former par nous-mêmes et avec l’Assomption.

Chacun de nos groupes demande à ses membres de perfectionner leurs connaissances et leurs compétences afin de les vivre partout dans un esprit évangélique et de les mettre, pour certains, au service des œuvres apostoliques de l’Assomption.

Une vie de mission et de service apostolique

Comme laïcs assomptionnistes, nous nous attachons à travailler selon notre vocation à l’avènement du Règne de Dieu en nous et autour de nous.

Quels que soient notre âge, notre santé, nos talents, notre profession, nous voulons devenir des ouvriers du Royaume, à la suite de Jésus Christ.

« L’esprit du fondateur nous pousse à faire nôtres les grandes causes de Dieu et de l’homme, à nous porter là où Dieu est menacé dans l’homme et l’homme menacé comme image de Dieu. Nous avons à faire preuve d’audace, d’initiative et de désintéressement, dans la fidélité à l’enseignement et aux orientations de l’Église » (Règle de vie de la Congrégation des Augustins de l’Assomption, § 4).

Nous voulons œuvrer à un monde plus solidaire en nous engageant auprès des victimes de la pauvreté et de l’exclusion afin de faire advenir le monde fraternel qui respecte la dignité de chacun.

Nous cherchons à traduire cette attention dans des engagements concrets, dans les œuvres de l’Assomption ou dans nos milieux de vie. « Toutes nos activités seront animées d’un esprit doctrinal, social et œcuménique » (Règle de vie de la Congrégation des Augustins de l’Assomption, § 16).

Nous nous rendons disponibles à la communauté ecclésiale locale, manifestant ainsi que le charisme de l’Assomption est au service de l’Église.

Nous cherchons à devenir les disciples du Christ auxquels il pourra dire un jour : « J’avais faim. Vous m’avez nourri. J’avais soif. Vous m’avez donné à boire. J’étais un étranger. Vous m’avez ouvert votre porte. J’étais sans vêtements. Vous m’avez vêtu. J’étais malade. Vous avez veillé sur moi. J’étais au cachot. Vous êtes venus me voir » (Mt 25,35-36).

Chacun poursuit ses engagements familiaux et ecclésiaux là où il se trouve. Une mission particulière peut lui être confiée par l’Assomption d’un commun accord.

Pour vivre notre chemin de vie

Chaque groupe fixe au début de l’année la fréquence de ses réunions. Ses membres s’efforcent d’y être présents et d’y prendre une part active. Les rencontres sont ouvertes aux religieux assomptionnistes des communautés proches.

Pour stimuler le groupe et la qualité de ses échanges, pour relancer sa marche, un animateur ou une animatrice, choisi(e) en son sein pour une durée déterminée, semble nécessaire. Là où c’est possible, il peut collaborer avec un religieux de la communauté la plus proche. Au titre de sa mission exercée comme un service évangélique, l’animateur porte une attention particulière aux personnes. Il garantit la liberté de chacun et l’unité de tous.

L’engagement comme laïcs assomptionnistes

  • Chaque personne désirant une relation plus étroite et durable avec la congrégation des Augustins de l’Assomption peut demander à s’engager comme laïc assomptionniste. Un document officiel lui sera alors remis fixant ses droits et ses devoirs.
  • Une période de probation et d’initiation d’un an – le temps de l’enthousiasme, de l’interrogation et de la fidélité – permet de vérifier la solidité de ce souhait. À l’issue de cette période, après une demande motivée adressée au Provincial et acceptée par lui en son conseil, le laïc assomptionniste signifie son engagement à l’Assomption au cours d’une célébration.
  • C’est un engagement réciproque entre les laïcs et les Augustins de l’Assomption, dont l’alliance est symbolisée par la présence d’un religieux comme parrain de chaque  laïc.
    Cet engagement est à durée indéterminée et sera réaffirmé chaque année devant le Provincial ou son délégué. L’Assomption authentifie ainsi l’engagement de chaque laïc.
  • Après un temps de prière en commun et de méditation d’un passage de la Parole, le laïc assomptionniste s’engage devant le Provincial ou son délégué, à suivre ce chemin de vie selon la formule ci-dessous.
    À l’issue de la liturgie d’engagement est remis à celui ou celle qui s’engage,  comme signe d’appartenance, la croix « laïcs de l’Assomption » et le Chemin de vie.

Formule d’Engagement des laïcs assomptionnistes

Ensemble,
en approfondissant la spiritualité des Augustins de l’Assomption,
nous voulons faire grandir notre vocation baptismale,
et travailler à l’édification de l’Église par l’annonce de Jésus Christ.

« Nous cherchons à vivre unanimes, ayant une seule âme
et un seul cœur tournés vers Dieu. »

Jésus Christ est au cœur de notre vie.
Sous l’action de l’Esprit, et à l’exemple de Marie,
nous nous engageons à le suivre dans la foi, l’espérance et la charité.
Il est Celui qui nous appelle à faire route ensemble.

Nous voulons le développement de tout l’homme.
Nous cherchons à être présents partout où Dieu est menacé dans l’homme
et l’homme menacé comme image de Dieu.

« Que ton Règne vienne. »
Nous faisons nôtre la devise d’Emmanuel d’Alzon.
Elle nous appelle à travailler
à l’avènement du Règne du Christ en nous et dans le monde.

Nous cherchons avant tout à partager les joies et les espoirs,
les tristesses et les angoisses des hommes de notre temps,
en particulier des pauvres et de ceux qui ont faim et soif de justice.

La prière est la source toujours renouvelée de notre action apostolique.
Nous en reconnaissons la nécessité.
Elle nous donne d’entrer dans l’intimité avec Celui que nous annonçons.
La prière met en question notre vie à la lumière de l’Évangile.

Nous chercherons ensemble, selon la vocation propre de l’Assomption,
à nous rendre sans cesse disponibles et capables d’invention.

Nous vérifierons régulièrement la qualité de notre service apostolique,
ainsi que son caractère doctrinal, social, et œcuménique, pour être hommes et femmes de communion, proposant la foi et solidaires des plus pauvres.

Ainsi avec nos frères et nos sœurs en Assomption notre vie tout entière par la fidélité à l’Évangile dans nos choix quotidiens, par notre ouverture aux autres et notre disponibilité devant les événements, deviendra, sous l’action de l’Esprit Saint, rencontre de Dieu.

Amen.